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La rubéole est l’une des nombreuses maladies qui affectent les enfants. Il s’agit d’une affection aiguë et contagieuse causée par un virus. Le meilleur atout contre cette maladie reste la prévention. Elle peut s’avérer grave dans certaines circonstances, comme dans le cas d’une grossesse. Quels sont les causes, les symptômes et les traitements de cette affection ?

Les causes de la rubéole

La rubéole est une affection d’origine virale, très contagieuse. Elle se manifeste le plus souvent chez les enfants de 5 à 9 ans. La survenance d’une rubéole au cours de la grossesse est très grave, à cause des risques de malformation du fœtus. Le risque de transmission du virus varie en fonction du niveau de développement fœtal. En effet, il est très élevé, et frise les 90 % avant la neuvième semaine. Par contre, après la seizième semaine, le risque est faible. La transmission se fait par voie transplacentaire, qu’on qualifie de rubéole congénitale et par voie respiratoire, appelée rubéole acquise.

Dans le cas d’une rubéole acquise, le virus est transmis par les petites gouttes qui jaillissent, après éternuement et toussotement, des narines des personnes infectées. Les nouveau-nés qui souffrent d’une rubéole congénitale évacuent par excrétion le virus durant de longs mois, après leur naissance. Cela dit, les personnes présentes dans leur environnement se trouvent exposées. La période d’incubation dure en général 2 semaines, à partir de la transmission par voie respiratoire.

Manifestations et complications de la rubéole

L’affection peut se manifester par une fièvre tempérée (généralement inférieure à 38°5) et la présence de ganglions derrière les oreilles et dans le cou. Ces ganglions indolores peuvent durer plusieurs semaines. Aussi, on note des douleurs musculaires chez les personnes atteintes. En cas d’éruption cutanée, elle prend racine sur le visage et se répand aux autres régions sous forme de macules. Les examens révèlent chez les sujets atteints, une augmentation des plasmocytes et une diminution des globules blancs dans le sang. La multiplication des cellules responsables de la défense de l’organisme confirme le diagnostic.

Des complications peuvent être notées. Il est probable d’observer la polyarthrite, qui est une inflammation qui touche simultanément plusieurs articulations. Elle disparaît généralement en moins d’un mois, sans laisser de séquelle. La rubéole peut également provoquer une méningo-encéphalite, qui est une inflammation de l’encéphale et des méninges. En cas de contamination pendant la grossesse, la rubéole peut avoir des conséquences plus graves. En effet, assiste généralement à un avortement ou à une naissance prématurée. Aussi, des malformations fœtales, comme le retard mental, les malformations cardiaques et auditives ou la cataracte, peuvent être observées.

Traitements de la rubéole

Il n’existe pas réellement de traitement contre la rubéole. Toutefois, pour la rubéole acquise, il faut un traitement antipyrétique. Il s’agit en fait de diminuer la fièvre et de prendre de la vitamine C. En ce qui concerne la rubéole congénitale, la prévention de cette affection chez la femme enceinte est une nécessité. Lorsque la femme est séronégative, une surveillance est de mise. Au cas où il y aurait apparition d’une quelconque éruption, elle doit procéder à un examen sérologique pour éliminer une éventuelle infection.

Tout le monde peut prévenir la rubéole en se vaccinant. La vaccination annihile tout risque de contamination fœtale. Voilà pourquoi elle doit être pratiquée chez tous les enfants. L’injection du vaccin se fait par voie sous-cutanée ou intramusculaire. Elle peut être associée aux vaccins contre les oreillons ou la rougeole. Les enfants de 12 à 24 mois se font automatiquement vacciner contre la rubéole. De même, ceux de 2 à 10 ans qui n’avaient pas été vaccinés peuvent toujours l’être. Précisons que la vaccination se fait sous une contraception chez les jeunes femmes.