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Pour différentes raisons de santé, l’organisme sollicite des aides quand il va mal. Et dans ce cas, des médicaments sont prescrits en fonction du mal. Il peut s’agir des médicaments pour soigner le mal, le calmer ou même le prévenir. Le Bromazépam est commercialisé en France sous le nom de marque Lexomil par les laboratoires Roche. Il est dans le domaine public avec plusieurs génériques. Comme toute substance pharmaceutique, sa prise n’est pas sans conséquences néfastes. Nous vous présentons dans cet article les risques liés à la prise de Lexomil.

Présentation du Lexomil

Le bromazépam est un médicament anxyolitique appartenant à la classe des benzodiazépines découvert par le laboratoire Roche en 1963. Son développement en pharmacie remonte aux années 1970. C’est un puissant anxyolitique, mais aussi un hypnotique efficace. Il possède de puissants effets amnésiants, myorelaxants (décontractent les muscles) et anticonvulsants. La dose dans un comprimé est de 6mg (sauf en Belgique où il est dosé jusqu’à 12 mg) de bromazépam, toujours en comprimé baguette (blanc, quadri sécable).

Indications du Lexomil

Le mode d’action du bromazépam, comme des autres benzodiazépines, est d’augmenter l’activité du neurotransmetteur Gaba, qui inhibe l’activité cérébrale, en agissant sur ses récepteurs. Il agit ainsi comme un « calmant » du système nerveux central. Il est indiqué dans le traitement de courte durée de forte anxiété ou des attaques de panique. Il est utilisé en cas de prémédication pour diminuer l’anxiété avant une chirurgie. Il sert de même pour le sevrage alcoolique : prévention et traitement du délirium tremens. Il est cependant à éviter en cas de cirrhose avec insuffisance hépato-cellulaire. Parfois, il est recommandé dans le traitement de l’insomnie, quand l’utilisation des hypnotiques a échoué.

Effets secondaires du Lexomil

À l’instar du Xanax et comme toute substance d’ailleurs, la prise de Lexomil est sujette à des risques. Ces derniers sont proportionnels à la dose prise et spécifiques à la benzodiazépine. Vous pouvez donc avoir une baisse de tolérance des phases de somnolence plus ou moins fortes, une amnésie rétrograde, des phases d’euphorie et parfois même le glaucome. Il peut aussi provoquer des maux de tête, de la fatigue, une sensation d’ivresse, un ralentissement des idées, des sensations de faiblesse musculaire et dans des rares cas, la baisse de la libido.

Ces différents effets secondaires s’estompent rapidement après la prise des comprimés. Mais en réalité, les benzodiazépines induisent à une forte dépendance aussi bien physique que psychique. Les symptômes qui apparaissent par la suite sont des manifestations du sevrage. Celles-ci peuvent être différentes en fonction des individus, du type de produit ingéré et de la durée de consommation. L’individu peut donc être anxieux, avoir des agitations et tremblements, des attaques d’apoplexie, paranoïa… Ces symptômes doivent être considérés avec attention.