Onanisme : qu’est-ce qui le favorise ?

L’onanisme encore connu sous le nom de masturbation est un comportement très fréquent chez  les jeunes notamment. Vous êtes-vous déjà demandé ce qui pousse à la masturbation ? Voici un début de réponse à cette question délicate.

Origines biologiques de la masturbation

L’onanisme, par définition, est l’exercice solitaire de l’acte sexuel. C’est une pratique qui existe depuis très longtemps. Les traces les plus anciennes de cette pratique sont trouvées dans des illustrations des civilisations précolombiennes. Néanmoins, cela ne veut pas dire que cela ne se pratiquait pas dans d’autres civilisations. Il s’agit en fait d’un mécanisme qui se retrouve chez plusieurs êtres vivants. Des recherches ont ainsi révélées que les primates pratiquent également la masturbation.

Jusque dans les années 50, la pratique de l’onanisme était considérée comme une maladie. Cela était dû au fait que la masturbation n’avait encore jamais fait l’objet d’une expérimentation poussée. Elle était sujette à beaucoup de préjugés. Puisqu’elle n’avait pas de lien avec la reproduction, elle était considérée comme déviant. Il faut attendre la seconde moitié du 19e siècle et la révolution sexuelle pour que la masturbation ne soit plus considérée comme un tabou.

Des recherches sérieuses sont menées et aboutissent à un verdict sans équivoque: la masturbation est un mécanisme naturel et normal. Les docteurs Williams et Virginia Master sont considérés comme les premiers à avoir étudié la masturbation sans œillères. Des recherches neurologiques ont prouvé que la masturbation est un mécanisme qui stimule les zones érogènes aussi bien chez l’homme que chez la femme. Les récompenses cérébrales reçues en retour peuvent atteindre le stade de la jouissance.

En fait pour comprendre la masturbation, il faut savoir que l’acte sexuel chez l’être humain n’est pas systématiquement lié à la reproduction. C’est d’abord un comportement érotique. En clair, cela voudrait dire que le but recherché lors d’un rapport sexuel est d’abord sa propre satisfaction et celle de son partenaire accessoirement. Cette satisfaction peut être obtenue de différentes manières. L’onanisme en fait partie.

L’onanisme, un comportement dont il ne faut pas abuser

Vous l’aurez compris, la masturbation est un comportement biologique normal qui procure de la satisfaction. Néanmoins, en abuser peut s’avérer catastrophique. Une pratique intensive de la masturbation peut entraîner des dégâts dans sa vie. Il ne s’agit pas de conséquences physiologiques. Jusqu’à aujourd’hui aucune recherche n’a réussi à lier avec exactitude une maladie à la pratique de l’onanisme

Cependant, une pratique frénétique de l’onanisme peut entraîner un repli sur soi. Les chercheurs assimilent même cela à une addiction. On trouve les mêmes effets : irritabilité, repli sur soi, perte de confiance en soi… En outre, la masturbation frénétique peut pousser dans une certaine paresse. Au lieu de chercher à nouer des relations avec de potentiels partenaires, on préfère se masturber. Il faut aussi souligner que la consommation excessive de contenu pornographique entraîne dette dépendance. Le cerveau est amené à assimiler automatiquement pornographie à masturbation.

En clair, les facteurs favorisant l’onanisme sont: le besoin érotique (d’origine physiologique), la timidité, le manque de confiance en soi, la peur d’être rejeté et la pornographie.